vendredi 2 novembre 2012

Portrait Post mortem

Hier soir j'avais séance de modèles vivants sur le thème " Esprits et Portraits Post-mortem" au musée Henner. Ce n'était ni morbide ni glauque, séance très intéressante et instructive quand à la représentation de la mort au 19ème.

Voici quelques uns des croquis effectués sur place :





"Faisons un bond en arrière, en 1839 exactement, un artiste, Louis Daguerre donne naissance à l'un des premiers procédés photographiques, nommé daguerréotype, permettant la réalisation de portraits accessibles à tout le monde, il ne faut pas oublier qu'à cette époque, seules les personnes nanties pouvaient se permettre la réalisation du dernier portrait ou du masque mortuaire, la tradition du dernier portrait est d’origine royale. 

Ces premières photographies, qui sont en fait des images sans négatif, exposées directement sur une surface en argent polie comme un miroir, affichaient une image de façon permanente, elles sont les premières à être utilisées commercialement. 

C'est grâce à cette nouvelle méthode plus accessible, que les familles pouvaient se permettre plus aisément de garder un souvenir du défunt ; un mémento portrait.
On constate dès lors qu'il s'agit d'une pratique devenant courante qui se perpétua partout, surtout en Europe Occidentale et en Amérique du Nord. 

 Les enfants, dont le taux de mortalité est très élevé à cette époque, sont déposés dans leur berceaux, dans leur lit ou sur des divans, souvent leur jouet préféré les accompagne. Il est aussi fréquent que des parents posent près de leur défunt afin de reformer la famille telle qu'elle était avant la venue de la mort. 

A cette époque, la photographie post mortem est souvent la seule image de la personne décédée, ultime preuve de son existence."

Source : Hérésie.com

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